L’ARCEP relance le projet de développement du Service Universel des communications électroniques en République gabonaise.
En réunissant vendredi, les responsables des maisons de téléphonie mobile, Airtel Gabon et Moov Africa Gabon Telecom, le Président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), Célestin Kadjidja, avait un objectif clair : relancer le projet de développement du Service Universel des communications électroniques par la réalisation de la deuxième phase dont l'objectif est la couverture radio de deux cents (200) villages situés dans des zones dites blanches, habitées par des populations encore dépourvues des services de téléphonie mobile et de l’internet.
Pour rappel, la première phase des travaux avait été réalisée, entre 2016 et 2018, en installant dix-huit stations radioélectriques qui fournissent à ce jour, les services de téléphonie mobile et de l’internet dans trente-trois (33) villages répartis sur les axes routiers Makokou – Okondja et Okondja – Aboumi.
Conscient de la nécessité de réduire la fracture numérique et des difficultés rencontrées par les populations des villages non encore couverts par les réseaux des opérateurs, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, a donné des instructions à l’ARCEP afin de trouver des solutions pérennes pour les habitants de ces localités.
« Pour la mise en œuvre de la deuxième phase du projet de développement du Service Universel, l’ARCEP compte sur l'implication des deux opérateurs de téléphonie mobile qui auront pour mission la couverture de deux cents (200) villages préalablement identifiés », a fait savoir le responsable de l’ARCEP.
Les deux leaders de la téléphonie mobile et de l’internet se sont dit disposés à accompagner l’Autorité de Régulation dans la réalisation de ce projet.
Aussi, selon les données fournies par l’ARCEP, environ mille deux cent cinquante-trois (1253) villages présentent un déficit en couverture de téléphonie mobile et internet, soit 6,5 % de la population gabonaise.
Cette opération permettra ainsi aux populations concernées de bénéficier des services de téléphonie mobile et de l’internet dans des conditions similaires à celles des grandes villes.
Source: l'UNION Hans NDONG MEBALE Libreville/Gabon