Le personnel de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) était réuni, vendredi dernier, à son siège sis à Kalikak autour du Docteur Ghislain MBADINGA NZAMBA dans l’optique de clôturer la campagne ‘’Novembre Bleu’’ au Gabon. Il était question pour l’urologue d’édifier son auditoire sur les conséquences de la pathologie qu’est la prostate.

La campagne de sensibilisation et de dépistage contre les cancers masculins a pris fin le 1er décembre à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) avec l’organisation une conférence animée par un médecin urologue.

Dans le cadre de la clôture de la campagne Novembre bleu, dédiée à l’intensification des activités de prévention de cancers masculins, le personnel de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a échangé avec le Dr Ghislain Mbandinga-Nzamba, médecin urologue. Les échanges ont tourné autour du thème : «Les problèmes des hommes au Gabon, et si on en parle».

Le conférencier a axé sa présentation essentiellement sur les cancers masculins. Ce, afin de lever les tabous et de mettre un accent particulier sur la nécessité de se faire dépister. «Ce n’est pas parce qu’on vous a parlé d’un touché rectal que vous n’allez pas aller faire le dépistage, non», a martelé Dr Ghislain Mbandinga-Nzamba. Cette rencontre a permis au conférencier de revenir sur l’impact des campagnes de sensibilisation depuis le lancement du concept Novembre bleu au Gabon. Car, selon lui «Plus on relaie l’information plus nous avons des cas».

Pour le président de l’Arcep, Célestin Kadjidja, pour une entreprise humaine, il faut que les hommes soient en bonne santé, cela permettra une meilleure productivité et une efficacité aux postes. D’où le bien-fondé de la présente sensibilisation.

Au Gabon, le cancer de la prostate est très répandu chez les hommes de plus de 50 ans. Il se traite lorsqu’il est détecté à temps. Le prélèvement sanguin, l’échographie et si nécessaire, le toucher rectal sont les trois étapes contenues dans le dépistage. Parmi les facteurs de risque liés à ces maladies masculines, l’on retient l’âge, certains antécédents familiaux, et l’origine ethnique (plus de cas sont rapportés chez les hommes noirs africains et afro-antillais).